Collection: Ecume intérieure

Regarder la mer comme on écoute quelqu’un qu’on aime.

Ne pas chercher à la représenter, mais à capter ce qu’elle murmure.
Parfois rien. Parfois tout.
Un creux dans la lumière, une vague qui hésite.

Tracer ces mouvements, sans toujours savoir s’ils viennent de l’eau ou d’ailleurs.
Rester là, au bord, face à cette ligne fragile qui sépare le visible de l’invisible.
C’est là que tout se joue, peut-être.
Dans ce presque rien.

Des mers calmes, des horizons posés, des silences liquides.
Un besoin de souffle. Une manière d’habiter le monde autrement.
Trouver, dans la répétition du geste, un apaisement.
Et, dans la surface de l’eau, un reflet qu’on ne cherche pas à saisir, juste à accueillir.